Nos Mails 2022

1 Décembre 2021

Objet : Notre descente vers Gibraltar

Jeudi 11 Novembre, nous voilà sur le quai de la jetée Est du Port Saint Pierre de Hyères. Nombre d’amis et aussi de la famille sont présents pour nous accompagner dans le début de cette nouvelle aventure.

La météo s’est légèrement calmée, il reste un vent de 20 à 25 Nœuds d’Est et une houle assez prononcée et surtout très désorganisée, comme souvent en Méditerranée.

Bref, nous sommes, Marie, Ludo et Rustine, prêts à partir. Des derniers bisous et nous voilà partis. A la sortie du port on croise des copains sur le voilier « LEU » en train de le préparer à la première manche de « Novembre à Hyères ». Puis on hisse la pleine GV (Grand-Voile) et on fait le choix de sortir la trinquette. La question est : On part ou on reste à Porquerolles en attendant une plus nette amélioration ? On passe le cap de l’Estérel, puis la Jaune Garde et nous voilà en pleine mer. La houle y est conséquente et le vent soutenu. Ohana se comporte remarquablement bien. Nous prenons la décision définitive d’y aller et c’est à une moyenne de 9 Nœuds que nous entamons cette première journée de mer. La nuit venue, nous nous organisons pour assurer la veille. C’est toujours assez difficile de passer les 48 premières heures, surtout dans une mer avec des creux d’environ 3m !

Le lendemain Marie et Ludo ne sont pas en super forme. Il n’y a que Rustine qui ne semble pas être affectée par cette situation. Elle court toujours autant derrière sa « Baballe » et mange sa gamelle entièrement et sans la rendre, contrairement à d’autre membre d’équipage !

C’est dans la soirée du 12 Nov, vers 22h00, que nous arrivons sur Minorque. Nous faisons le choix de mouiller dans la première calanque en entrant à Port Mahon. Le choix est parfait car le lieu est totalement abrité et va nous permettre de faire une belle nuit réparatrice.

Samedi 13 Nov, nous levons l’ancre pour aller prendre une place au port. Nous choisissons le « club Maritimo de Mahon ». La météo se dégradant, nous décidons d’y rester jusqu’au 19 Novembre. On trouve une voiture de location pour nous permettre de visiter l’ile. Nous ne voyons aucun bateau, en mode voyage, avec qui l’on peut échanger. Ces quelques jours de visite sont un peu décevants. Minorque au mois de Novembre… c’est mort !

19 Novembre, départ pour Ibiza. La mer est toujours aussi hachée, le temps en toujours à la pluie et pas le moindre rayon de soleil. Malgré tout, les 33 heures de navigation se passent bien mais sans réel plaisir. Nous arrivons à Santa Eulalia à 16h30. Un diner au restaurant, une bonne nuit de sommeil et nous voilà reparti vers Carthagène.

Cette nouvelle navigation va être la première vraiment agréable, malgré le fait que nous allons faire la totalité des 28 heures de mer sur un bord de près. La mer est belle, le vent est de 8 à 11 Nœuds et le soleil nous réchauffe.

Et puis nous voilà à Carthagène, nous sommes le lundi 22 Nov. Yes ! c’est là que vraiment tout commence. Plusieurs voiliers sont à quai et en partance pour Gibraltar, Canaries etc…. Sur l’un, 4 jeunes ingénieurs qui prennent une année sabbatique pour faire un tour de l’Atlantique. Sur un autre une famille qui à tout plaqué pour partir voyager sur l’eau. Et d’autres… Mais que des Français. Enfin on retrouve l’esprit ponton et les différents échanges. Nous avons eu un beau cadeau. Des cartes de quelques iles des pacifiques et surtout les « Pilot Chart » du Pacifique Sud. Merci Greg !

Vendredi 26 un petit Skype avec nos amis de l’international Yacht Club de Hyères (IYCH) et le lendemain nous voilà repartis pour nous rapprocher de l’Atlantique. Le trajet entre Carthagène et Almerimar est comparable à notre début de voyage. C’est-à-dire une mer particulièrement fatigante et peu agréable. Une pause de deux nuits et nous voilà reparti pour 130 Mn sans vent, donc au moteur, mais sur une mer plate.

1er Décembre nous sommes à Gibraltar pour 2 jours en attendant la fenêtre de vendredi pour partir sur les Canaries.

Notre prochain poste sera donc depuis Lanzarote ou la Graçiosa.

On vous embrasse tous

Marie, Ludo et Rustine


15 Décembre 2021

La descente vers les Canaries

Vendredi 3 Décembre, la météo semble s’assagir pour nous permettre de passer le Détroit de Gibraltar sans trop de difficulté. Le sens Méditerranée-Atlantique est toujours plus compliqué que l’autre sens. En effet la Méditerranée, avec son fort pourvoir d’évaporation, a un niveau plus bas que l’Atlantique et par gravité, l’Océan à tendance à vouloir compenser ce déséquilibre. Il est donc important de choisir son heure de départ pour pouvoir bénéficier des courants sortants dus à la marée. Et oui çà y est, nous quittons bien la Méditerranée et il va falloir gérer les nav en relation avec la lune.

Donc ce jour, nous devons quitter Gibraltar à 08h30 au plus tard (soit 6h avant Pleine Mer à Gibraltar). 7h30, nous lâchons les amarres pour nous mettre devant la capitainerie et régler notre facture de port dès l’ouverture de celle-ci à 08h00. Bien évidemment, l’ouverture ne se fera que vers 8h15, plus une certaine lenteur à se mettre en route et voilà Ludo qui trépigne d’impatience ne voulant pas louper le bon créneau de sortie.

Bref, 8h30 on quitte le port d’Alcaidesa sur la commune de La Linéa, coté Espagnol, et comme convenu, un léger vent de face nous oblige à commencer cette descente vers les Canaries par 3 heures de moteur jusqu’au phare de Tarifa. Après le phare, quelques bords au près et un slalom entre les Cargos qui rentrent à la queue-leuleu vers la Méditerranée.

A la nuit tombée, les premiers moments chauds à gérer. De nombreux filets dérivants obstruent notre progression. Les pêcheurs marocains les ont placés très près du rail et n’arrêtent pas de demander aux Cargos de dévier leur route 1 mile plus au Nord. Pour cela ils monopolisent le Canal 16. Ils sont gonflés de se mettre aussi près du rail !!

Après quelques changements de bord, nous voilà assez éloigné des côtes pour espérer ne plus en revoir. Donc nous voilà à faire route le plus possible vers l’Ouest, afin de nous éloigner au plus loin des côtes marocaines, pour deux raisons. La première ne plus avoir de pêcheur et la seconde pour éviter les accélérations de vent près de leurs côtes. De plus on s’attend à avoir pendant deux jours 20 Nœuds de vent, donc tout intérêt à rallonger la route vers l’ouest.

Les deux premiers jours de traversés sont fait au portant avec un vent de force 3/4, et nous nous réamarinons doucement.

C’est au début de la troisième journée que nous allons nous rendre compte que les prévisions n’étaient pas vraiment bonnes. Pendant 48h, nous allons subir une grosse mer et des vents de force 7 à 8 avec des rafales jusqu’à 44 Nœuds. Autant dire que ce n’est pas la croisière tranquille à bord d’Ohana. Nous allons battre notre distance parcourue sur 48h, 359 Milles, soit 179 et 180 Milles /jour. Comme d’habitude, seule Rustine se porte bien, même si elle vient se blottir contre nous encore plus régulièrement. Le plus drôle, c’est qu’elle est habituée à faire ses besoins à l’avant sur le pont (Et pas ailleurs). Ce qui est très pratique au quotidien mais pas trop dans la tempête. Il fallait donc l’accompagner à l’avant pour cela. Puis quand ce fût vraiment trop fort, Ludo lui ramena sont morceau de gazon synthétique dans le cockpit et elle finira par accepter de changer de lieu !

 Bilan de ce coup de vent, une très grosse canne de traine, une bouée fer à cheval et sa lampe à retournement emportés par une vague plus grosse que les autres. Le cagnard tribord et la capote de descente furent légèrement déchirés (Décousus). Bref, un bon retour dans l’Atlantique avec quelques vagues à plus de 4 m. La dernière journée fût beaucoup plus conforme et nous avons même pu sortir le grand SPI Symétrique de 120 M². C’était super cool car ça nous a permis d’atténuer le roulement du bateau dû à la longue houle résiduelle.

Le Mercredi 8 Décembre à 01h00 du matin nous moullions notre ancre sur l’île de la Graciosa dans la « Playa Franseca », après 715 Mn en 4 Jours et 17 Heures soit 6.3 Nœuds de moyenne. Il y a 10 autres voiliers au mouillage. Une bonne douche, une soupe et un gros dodo réparateur.

Le lendemain nous redécouvrons La Graciosa qui n’a pas changé depuis notre dernier passage. Je vous propose d’aller voir notre article d’y il a deux ans https://www.ohana-tdm.com/la-graciosa/

Ainsi que la galerie de photos https://www.ohana-tdm.com/la-graciosa-canaria/. En effet ce reportage reflète entièrement ce que nous avons fait sur ce séjour.

Nous y sommes restés une semaine. Une semaine de grand bonheur et maintenant nous avons pris place dans le « Puerto Calero », sur Lanzarote, pour y laisser Ohana jusqu’à la fin du mois.

Notre programme à venir :

Un AR sur Hyères entre le 20 et 29 Décembre. (Fêtes en Famille)

Départ en Janvier pour le Cap-Vert, puis traverser vers la Guyane.

Au Mois de Mars remonté depuis la Guyane vers le Panama

Tous ça sans compter les nombreux changements qui peuvent survenir 😊

On vous embrasse tous en vous souhaitant de belles fêtes.

Marie, Ludo et Rustine.


13 Janvier 2022

Cabo Verde

Après un petit aller-retour d’une semaine sur Hyères depuis Lanzarote, pour passer Noël avec les enfants, et une remise en condition d’Ohana, c’est le 01 Janvier 2022 à 16h que nous prenons la mer en direction du Cap-Vert.

Première nuit très calme avec un léger vent de Nord-Est. La vigilance est accrue toute la nuit car nous longeons l’ile de Fuerteventura. Le lendemain la mer est toujours belle et nous décidons de sortir le grand spi symétrique (120M²). En fin de journée le vent fraichi très légèrement et nous  passons sous trinquette avec un ris dans la GV afin de passer une nuit tranquille. Durant la nuit la mer se forme un peu et on se retrouve au matin avec une mer agitée. Le deuxième et troisième jour c’est sous SPI semi lourd (75m²) que nous allons cheminer la journée. A chaque fin de journée, avant la nuit, on rentre le SPI et on réduit la voilure de 15%. Dans la journée du second jour, la mer nous offre une petite bonite. Elle a la taille parfaite pour deux et nous fera un excellent repas de poisson frais.

Le Quatrième et Cinquième jour, la vitesse du vent ne cesse de s’accroitre pour atteindre les 33 Kts, donc une mer à Force 7. Tout ça bien loin des prévisions météo. La mer se lève et nous voilà encore dans des conditions pas très agréables et surtout très fatigantes. Décidément l’automne/hiver 2021/2022 aura été particulièrement anormal sur le plan météo ! La dernière journée est beaucoup plus calme, mais la mer est toujours très forte, avec une houle croisée.

Nous voilà donc proche de l’ile de SAL en fin de jour 6. ETA (Estimed Time Arrived) à 2h du matin, nous décidons donc de ralentir au max le bateau pour viser une arrivée plutôt vers 8h, soit de jour. En effet, lors de notre dernier passage à SAL, nous avions eu une mésaventure avec les autorités locales, cause CODIV, et nous ne souhaitons pas revivre une telle situation. Lire le 17 et 18 Avril 2020 de notre retour de Dakar en 2020

En approche, nous hissons les couleurs du CapVert et la lettre Q (Pavillon jaune). La lettre Q est un code maritime international pour demander le contrôle sanitaire et l’immigration à bord avant de pouvoir débarquer. Arrivés à la Palméira, l’anse est pleine à craquer, un gentil pêcheur vient nous aider à mettre l’ancre entre les différents bateaux. Son aide nous est très précieuse et nous le remercions avec une petite commission. Puis il nous informe sur la procédure Covid actuellement en place sur l’ile de Sal. On doit attendre que la police maritime vienne nous voir, puis on ira faire un test antigénique et enfin nous pourrons aller à l’immigration pour faire tamponner nos passeports. Il nous faudra la journée entière pour avoir le sésame et pouvoir librement circuler dans les rues de Palméira.

Coté sympa, les longues heures d’attentes nous permettent d’échanger avec d’autres équipages. Et durant nos échanges, le sujet récurent est la météo. Tout le monde subit cette météo plutôt très particulière et n’arrive à la comprendre ce qui nous arrive. Est-ce une nouvelle matérialisation du dérèglement climatique ? Probablement !

Bref, une fois libérés, c’est la joie de retrouver la simplicité capverdienne. Quel peuple gentil !

C’est ce que nous allons faire en allant sur Boa Vista, São Nicolau, São Vicente et Santo Antão. En attendant nos photos 2022, voici celle de notre dernier passage… rien n’a changé 😊.

Prenez soin de vous.

A bientôt

Marie, Ludo et Rustine


21 Février 2022

Du Cap Vert à la Guyane

Retrouvailles du Cap-Vert sur l’ile de Sal, Kite et Wing-foil et récupération d’un équipier de choix, Fifi, pour la transat sur Boavista, petit restaurant et observation d’un cachalot à Carriçal sur São Nicolau, mouillage paradisiaque sous le vent de Santa Luzia, nombreuses prises (Barracuda, Carangue…) et arrivée à la Marina de Mindelo sur São Vicente.

Nous allons laisser le bateau deux jours et partons en ferry sur l’ile de Santo Antão.

Arrivés à Porto Novo après 50 minutes de traversée, un chauffeur nous attend pour aller rejoindre notre gite dans la vallée de Paul. En entrant dans la vallée, c’est avec stupeur que nous découvrons une végétation luxuriante. Quel contraste avec le reste des iles visitées ! Nous programmons deux petites randonnées et nous montons au volcan. 

De retour à Mindelo, nous commençons à préparer le bateau pour la transat à venir. Avitaillement, organisation du bateau etc…

Nous quittons le Cap vert le 25 Janvier 2022 à 13h TU avec un vent de Nord Est 12/15 Nœuds. Nous prenons une route plutôt Sud. Une longue houle de Nord-Ouest nous accompagne, mais assez rapidement elle va être rejointe par une autre Houle de Nord-Est, nous proposant une mer pas des plus agréable pour commencer une transat. A la sortie de Port nous attrapons une très belle dorade coryphène, que nous remettrons à l’eau immédiatement car trop grosse pour nous trois avec les frigos pleins.

Le lendemain matin après 20h de navigation nous commençons déjà à voir des Sargasses. Finalement ce nouveau phénomène s’aggrave d’année en année. Malgré les algues, nous avons réussi à pêcher une dorade coryphène de bonne taille.

Après 48h, le rythme de la transat est bien en place. Chacun assure son quart sur un rythme fractionné. Dans la nuit du 27 janvier, nous croisons à quelques miles un énorme bateau illuminé de phares blancs, mais sans écho AIS ! Nous en concluons qu’il s’agit d’un énorme bateau de pêche qui opère de manière illégale et ne souhaite pas être identifié. Ce sera notre dernier bateau croisé pour les 5 prochains jours.

Sur cette transat, nous avions décidé de ne pas avoir de connexion iridium (Satellite). Donc aucun contact possible avec la terre, sauf en cas de détresse avec la balise EPIRB. C’est donc une transat avec beaucoup d’observations du ciel pour pouvoir confirmer ou pas les fichiers météos pris avant le départ de Mindelo. Nous avons aussi décidé, en parallèle de nos instruments électroniques, de faire régulièrement des points sextant et reporter sur une carte pour faire une navigation à l’ancienne grâce aux astres. C’est génial et en plus ça marche !

Nous voilà donc en plein milieu de l’Atlantique totalement coupés de la terre. C’est un sentiment bizarre qui nous habite. L’intemporalité est assez inexplicable. Quel jour sommes-nous ? Est-on parti depuis longtemps ? Que se passe-t-il à terre ? Macron a-t-il déclaré sa candidature ? L’Ukraine a-t-elle été envahie ? Sommes-nous les trois derniers vivants sur la terre ? Aussi de grande réflexion intérieure sur nos propres vies personnelles et beaucoup de méditation.

Trois jours avant l’arrivée nous allons buter sur un courant contraire de près de 2 Nœuds. Nous décidons de prendre une route sud pour avoir le courant de travers et aller retrouver un courant plus favorable au large du Brésil. Choix payant, car 36 heures après nous voilà portés par un courant qui nous pousse vers la Guyane.

Ce contre-courant à totalement supprimé les sargasses, et voilà les garçons qui remettent les lignes à l’eau. Très rapidement ce sont les deux lignes qui démarrent. Nous voilà avec Fifi sur une canne, Ludo sur l’autre et Marie à la barre. Finalement ce ne sera que la ligne de Ludo qui nous donnera une magnifique Dorade Coryphène que nous décidons de garder pour faire plaisir à nos amis à terre en Guyane.

C’est le 07 Février 2022, au matin dans une eau trouble variant sur les nuances de marrons, que nous apercevons la terre de Guyane. 4 Heures après, à l’entrée du chenal, nous mettons le moteur et abaissons les voiles. Et voilà, après 1878 Nm en 13 jours et 02h13 le 07/02/2022 à 15h13 TU à une moyenne de 5,9 Nœuds, dans un océan désorganisé que nous terminons officiellement notre transat 2022. Le vent variant de 18 à 25 Kts, une houle croisée sur la totalité du trajet c’était une transat plutôt fatigante et pas des plus agréable. Nous ne le savions pas, mais ne nous plaignons pas, car d’autres voiliers partis de Mindelo, dans la même période que nous, pour les Antilles auront des conditions beaucoup plus difficiles.

A nous maintenant de découvrir la Guyane.

Prenez soin de vous.

A bientôt

Marie, Ludo et Rustine


2 Avril 2022

Notre passage en Guyane

Nous voilà en Guadeloupe depuis quelques jours.

Nous avons quitté la Guyane le 21 Mars pour arriver le 25 Mars aux Saintes. Soit une belle navigation à plus de 200 Milles par jour. Il faut dire que les courants étaient particulièrement favorables, et que peut-être nous avions une forte envie de soleil, de ciel bleu et d’eau cristalline 😊

Vous trouverez, en cliquant sur ce lien, notre article sur la Guyane.

A bientôt

Marie, Ludo et Rustine


31 Mai 2022

Les Caraïbes 2022

Les Antilles 2022

Après 4 jours de mer depuis les iles du salut, nous voilà en vue de l’archipel des Saintes en Guadeloupe. Nous retrouvons notre ami Patrice qui y vie, avec Claire, six mois de l’année.

Aux Saintes, c’est sur une bouée que nous serons accueilli. L’ancre est prohibée et c’est seulement si tous les coffres sont pris que tu pourras mettre ton ancre, mais loin de terre de haut.

Puis nous quittons les Saintes pour rejoindre le mouillage de Sainte-Rose. En route, à la plage xxx, nous retrouvons nos amis du voilier « Init ». Les retrouvailles, depuis le Cap-Vert, nous permette de nous raconter nos différentes péripéties de nos transats. Le tout bien évidement autour plusieurs ti’punch.

Le lendemain, nous prenons l’annexe pour rejoindre l’ile aux pigeons qui est aussi appelé la réserve Cousteau. Nous nous accrochons à une bouée et nous nous mettons à l’eau dans ce grand aquarium.

Le lendemain nous levons l’ancre et faisons route vers Sainte-Rose. Le mouillage de Sainte-Rose se trouve dans le Grand Cul de Sac Marin. Le cheminement se fait au milieu des cailles et nos 2m10 de tirant d’eau nous obligent a beaucoup de vigilance. Arrivé au mouillage, nous nous retrouvons dans un lieu paisible entre les différentes mangroves. A par nous, il y a un vieux cata en alu, qui est là depuis plus de 4 ans. Nous sommes donc seul et cela est suffisamment rare, dans cette région, pour le souligner.

Première action, trouver une voiture de location pour 1 semaine. C’est Marie, spécialisée dans cette discipline, qui s’y colle. Ludo rentre en contact avec Benji afin de faire une révision de la trinquette. En effet, sa bande anti-UV commençait à se découdre et un refit devenais indispensable avant d’attaquer la suite du voyage.

Une fois la voiture trouvée, nous allons pouvoir faire quelques courses à la marina de pointe à pitre et visiter Grande-Terre et Basse-Terre. C’est Basse-Terre et sa végétation, ses sources d’eau chaude et bien d’autres choses qui nous a le plus plu, même si nous avons pu avoir la chance de voir des baleines à la pointe des châteaux sur Grande-Terre.

Après avoir sillonné en long et en large Grande et Basse-Terre, nous décidons de rester quelques jours de plus au mouillage afin de faire quelques belles sessions de Kite et Wing.

Puis c’est en direction de Saint-Louis sur Marie-Galante, que nous allons continuer notre voyage. Après une belle journée de voile à tirer des bords, nous arrivons au mouillage de Saint Louis et bien chargé en bateau. Sur Marie-Galante, il règne une atmosphère particulièrement paisible. Un passage incontournable aux distilleries Bielle et Père-Labat, pour faire les appros et nous voilà à la fin du périple sur Gwada !

Un petit stop aux Saintes pour faire la bise à Claire et Pat et nous voilà parti pour la Martinique.

Un mouillage sur Saint-Pierre, très rouleur, puis aux anses d’Arlet, au milieu des tortues et nous voilà au Marin pour faire les derniers appros avant notre départ pour l’Amérique centrale.

Et voilà, nous sommes fin prêts. Prochaine destination l’archipel des « Los Roques » au Venezuela.

Los Roques,

Après 69 heures de navigation très agréable nous voilà à « Gran Roque » prêt à faire nos formalités d’entrée. Lors de cette navigation, nous avons eu la chance de croiser un groupe de 3 Orques, sans parler des dauphins qui venaient rendre visite à notre étrave dans la joie et la bonne humeur.

Los Roques, paradis du Kite et Archipel digne du pacifique avant le Pacifique. C’est ainsi qu’on nous là présenté. Reste à aller voir ! Le check in d’entrée est un peu compliqué. En premier on passe au contrôle sanitaire. Il regarde nos vaccins codiv, mais ça ne suffit pas il nous faut aller à l’Hospital pour faire un test PCR (2x50US$), puis nous allons à la capitainerie qui nous fait l’entrée et la sortie du bateau. La durée maximum du séjour ne peut pas dépasser les 14 jours. Puis nous allons chez les gardes côtes, ils nous enregistrent dans leur registre, sous l’énorme portrait de Simon Bolivar. Ensuite, direction l’aéroport pour aller à l’immigration. Nous sommes très gentiment accueillis par deux jeunes femmes qui tamponnent nos passeports contre 2x90US$ de visa. Puis nous allons enfin dans les bureaux du Parc National et nous devons payer une taxe de 221US$. En échange nous aurons un fanion à mettre dans la mature et deux bracelets à porter au poignet. Ouf c’est fini, et nous voilà allégé de 501US$ !! reste à trouver un peu d’internet. Le seul moyen trouver est une Posada qui nous ouvre leur réseau après avoir commandé une bière et un jus d’orange.

Le lendemain, nous quittons Gran Roque en direction de la « Boca Sébastopol ». Un cheminement d’une dizaine de mille entre les cailles et aux fonds de sable. Les cartes sont assez précises, mais nous demande quand même une extrême vigilance. Assez rapidement nous allons reconnaitre les différences de bleu pour savoir ou nous pouvons aller et où c’est « chaud » voire impossible !

Notre première impression restait mitigée, jusqu’à notre arrivée à la « Boca Sébastopol », lieu paradisiaque et seul au monde. Nous mouillons derrière une petite mangrove et y resterons 5 jours. Le programme est simple Kite, Pêche (Poissons et Langoustes), Snorkeling et surtout apprecier la chance de vivre ce présent. La seule fausse note c’est le nombre de déchet plastique que la mer renvoie sur les côtes. Encore un signe de la bêtise de notre humanité !

Puis nous sommes remontés à Francisky en passant par Saky Saky et Sardina. Là nous retrouvons un peu de monde, notamment 3 couples venus de Martinique avec un catamaran TS42 de location. Leur objectif est simple, 3 semaines de vacances à faire du Kite à Los Roques. Pas mal !!

Le lendemain, direction Gran Roque afin de faire l’immigration de sortie. En effet il nous permette de faire la sortie 72 heures avant la date. Ainsi on prend les derniers gribs et direction Crasky pour 3 derniers jours de Kite et tout le reste.

Dimanche 08, Marie fait une dernière session de Kite et c’est le grand rangement sur Ohana pour partir vers le Panama. Une navigation de 6 à 7 jours nous attends avec une arrivée sous pétole et orage. On s’attend à avoir 300 Miles à faire au moteur. Tout va bien on à les cuves Gasoil pleines.

Et c’est parti…. pour laisser Ohana au Panama et prendre l’avion afin de revenir voir beaucoup d’entre vous. 

Bises à vous tous.

Marie, Ludo et Rustine


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